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Page:Mercier - Tableau de Paris, tome V, 1783.djvu/185

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mange, dors ; mais loin de te confier le moindre emploi de mon royaume, je te défends, sous peine de la vie, de vouloir enseigner quelque chose à l’enfant du dernier sujet de mon empire. »

CHAPITRE CCCCXIV.

Naissance d’un Prince.


Il étoit six heures du matin ; Aletophile[1], logé sur le Port-au-bled, avoit veillé

  1. Il sera peut-être curieux dans vingt-cinq ans d’opposer ce morceau (publié le 23 octobre 1781, de la lune le 7, sous le titre : le Philosophe du Port-au-bled) aux vers de MM. Sancy, Groubert, de Groubenthall, Mayeur, Mérard de Saint-Just, Guérin, de Piis, de Limoges, Chabeaussiere & Patrat, tous grands poëtes, comme on sait, qui se crurent obligés en conscience de chanter l’événement. Ce fut un débordement de rimes. Tous les journaux de l’univers en regorgerent.

    Le Journal de Paris dédaigna ce morceau en