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CHAPITRE DCCLXVII.
Suite du précédent.
Faudra-t-il détruire la capitale pour peupler les campagnes ? Non ; qu’on fasse renaître dans les campagnes l’aisance & la liberté ; qu’on y laisse les cultivateurs jouir en paix du fruit de leurs travaux ; que l’on y respire l’abondance & la gaieté ; que le campagnard s’enorgueillisse des richesses de la nature & de la pompe des moissons, & bientôt l’habitant des grandes villes, ennuyé du tourbillon, quittera ses palais pour venir près de la chaumière de l’homme champêtre partager ses plaisirs. Les favoris des muses viendront eux-mêmes étudier la nature dans sa beauté naïve. C’est en embellissant le séjour des campagnes que l’on corrigera par des loix indirectes des abus