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Page:Mercure de France - 1891 - Tome 2.djvu/45

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MERCVRE DE FRANCE

BALLADE SUR LA FÉROCITÉ D’ANDOUILLE « Le Serpens qui tenta Eve estait andouillicque, ce non obstant est de luy à escript qu’il estait fin et cauteleux sus « tous auttres animans, Aussi sont Andouilles.»

(Pantagruel. Livre IV, chap. xxxvm)

Loups-garous, stryges et harpie, D’aucuns ont un mufle camard ; Chez d’autres le groin copie Est r a maçon ou braquemard. Empouses, lion de Saint Marc, Amphiptère jamais bredouille,. Crocute aux pinces de homard, Qui plus est maupiteux ? L’Andouille,

Ogresse léchant sa roupie, Babeau vêtu de poule mart, Fane aux yeux clairs et madepie, Caciques de Gustave Aymard, Les Cauchemars goûtent comme art Extasié la bonne « douille ». Mais, du brucolaque au jumart, Qui plus est maupiteux ? L’An douille.

Chimère aux sables accroupie, Nains cagneux supputant le marc Du teston ou de la roupie ; Voici, malgré Pline et Lamarck, Entre Suresnes et Clamait, ■Voici l’étrange niguedouille Frémine avec son çalimard. Qui plus est maupiteux ? L’Andouille. ENVOI Prince, Eanneret, jacquemart, Tous et même coquefredouillej Rifflandouillez sur le trimard Qui plus est maupiteux ? L’Andouille.