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Page:Meredith - Les Comédiens tragiques, 1926.djvu/82

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LES COMÉDIENS TRAGIQUES

c’est quand elle s’imaginait ne plus devoir redouter à l’avenir l’impétueuse tendance d’Alvan à transformer en faits précis des visions de rêve. Mais elle avait l’ardeur sans égale du convalescent pour les faits positifs tant qu’ils ne frappent point à la porte : les rêves lui paraissaient odieux, fades et impuissants à entretenir la vie. Elle se lança dans le torrent, confiante dans la force dominatrice d’Alvan et dans son empire sur les hommes et les événements pour la faire aborder à quelque havre sûr, — rêve des cœurs assoiffés de réalité.