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Articles sur Sénancour — Appréciations

15 Août 1804, Moniteur universel. Article peu favorable sur Oberniann, signé Tourlet.

1807. Article de la Décade philosophique, reprochant à Sénancour un style obscur, embarrassé, quelquefois inintelligible ; il a beaucoup de connaissances, sans méthode. On l’engage à offrir un corps de doctrine. La singularité de ses opinions frappe plutôt que leur hardiesse : « idées trop extraordinaires pour être dangereuses. » Enfin on lui en veut de n’avoir pas « de douces émotions ».

Septembre 1808, Mercure de France. Article de Boufflers sur le livre de l’Amour, favorable. Articles très malveillants dans la Gazette de France et dans la presse religieuse.

1826. Dictionnaire des gens de lettres vivants, par un descendant de Rivarol. (Ouvrage satirique et persifleur ; p. 249, article très élogieux sur Sénancour ; à propos de la critique du Génie du Christianisme, de Sénancour, on écrit : « M. de Sénancour prépare, dit-on, la 2e édition de cet excellent modèle d’une critique si forte et pourtant si impartiale. Le besoin s’en faisait sentir en effet, au moment où l’on s’apprête à publier les œuvres complètes… » de Chateaubriand. On fait allusion à ses excellents articles du Constitutionnel et du Mercure. » On loue sa manière « plus hardie que celle des auteurs classiques, et plus scrupuleuse que celle des plumes romantiques ». On vante le style pur des Libres Méditations, qui contiennent les pages « les plus belles peut-être de la langue française ». Mais on lui reproche de ne pas assez songer au grand nombre, de ne pas se soucier de sa réputation. Cet article pourrait être de Sainte-Beuve. Le même ouvrage contient un article sur la fille de Sénancour.

1832. Revue de Paris (21 Janvier). Article de Sainte-Beuve sur Obennann. Et préface de l’édition de 1833, du même. Un extrait en parut dans le National du 14 mai.

1833. Revue des Deux-Mondes (15 Juin). Article de G. Sand (préface de l’édition de 18ïO) « >.

(1) Europe littéraire, 1833, livraison 3. Article violent contre Lélia, de Capo de Feullllde, qui la fait naître de « l’accouplement A’Obermann et d’/sa&eUe », Article de Scûelcher sur les néveries de Sénancour, livraison 17.