Page:Merlant - Le Roman personnel de Rousseau à Fromentin, 1905.djvu/462

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
— 420 —

Le moralisme et la rêverie dans Rousseau. L’égoïsme métaphysique ; les Rêveries d’un promeneur solitaire : la foi de Rousseau et sa paix.

Les Confessions, la suggestion romanesque. Le document psychologique et l’œuvre d’art 32

CHAPITRE III

La littérature romanesque après Rousseau.

Sa médiocrité générale. Le souci d’édifier et ce qu’il a produit, joint à la prétention d’être vrai. D’Arnaud, Dorat, quelques autres. Idée qu’on se forme de la mission du roman.

Les adaptations de Werther ; ce qui, dans les mœurs, était contraire à l’éclosion de grandes autobiographies.

Deux exemples de la culture du moi : Laclos, Restif de la Bretonne 54

CHAPITRE IV

Le roman après la Révolution.

Opposition du roman de mœurs au roman intime. Opinions de Fiévée et de Nodier.

Persistance de l’intention prédicante ; exemples de quelques thèses 88

CHAPITRE V

Sénancour.

Son originalité. Place d’Obermann dans son œuvre. Les Rêveries : en quel sens elles le contiennent déjà. Matérialisme ; intensité de sensations ; mysticisme.

Obermann. Divorce entre l’intelligence et le cœur. Souci de la permanence du moi. Son idée de l’être primitif. Concentration intérieure. Pourquoi il n’est pas swedenborgien. Est-il possible de suivre une évolution dans Obermann : incertitudes et contradictions. Conflit subsistant entre l’esprit et l’âme ; efforts vains pour y échapper. Idée nouvelle de la souffrance nécessaire. Convalescence spirituelle, rechutes. Le dramatique dans la psychologie d’Obermann et dans sa conception du monde. La volonté, la mission humaine. Comment il imagine la vie intérieure et la vie sociale ; difficulté d’éliminer tout dilettantisme.