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Page:Merrill - Les Quatre saisons, 1900.djvu/137

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PLUIE D’AUTOMNE

Ô pluie, douce pluie sanglotante
Qui éveilles ma peine comme des larmes de mère
— Pluie si froide, larmes si amères ! —
Dans le crépuscule où nul oiseau ne chante,

Ne cesseras-tu ton tintement monotone
Sur le toit de ma maison aux vieilles tuiles
D’où se sont envolées vers de lointaines îles
Les hirondelles que rebrousse le rude automne ?