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Page:Merrill - Les Quatre saisons, 1900.djvu/145

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À LA MÊME

Certes, je vous aimais au matin de l’année,
Quand les premiers oiseaux remuaient les lilas,
Et que les chants sur vos lèvres n’étaient pas las
D’inviter au bonheur la sourde Destinée.

Mais je vous aime mieux de regrets couronnée,
En cet octobre plein de vents lents et de glas.
Votre Âme est sans espoir, votre voix sans éclats,
Et vous n’osez revoir la terre abandonnée.