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Page:Merrill - Les Quatre saisons, 1900.djvu/160

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Et lorsque j’aurai connu la contrée
Promise sous le soleil couchant,
Serai-je plus heureux, sachant
Que d’autres se perdent dans la vêprée,

Et ne te prierai-je pas, Dieu trop fier,
En souvenir de mes douleurs proches,
De faire sonner avant la nuit les cloches
Pour appeler des routes mes frères

Vers ce pays de calmes fontaines
Où ils oublieront le soleil
Dans le bon silence du sommeil
Après tant d’aventures vaines ?