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Page:Merrill - Les Quatre saisons, 1900.djvu/184

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LA VILLE

Ô Ville, la pluie glisse sur tes toits lisses, ou la neige
Fait le silence à doux flocons dans tes rues, ou bien le vent,
Maître léger des nuages au troupeau mouvant,
Couvre d’ombre ou de soleil tes places pleines de cortèges.

Tout change en toi. Tes portes s’ouvrent sur des cimetières
Et ton enceinte se ferme sur ceux qui dansent en rond.
Tour à tour, sur tes palais aux antiques frontons,
Tes drapeaux furent blancs ou rouges selon tes colères.