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Page:Merrill - Les Quatre saisons, 1900.djvu/190

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Qu’importe la vie à mon âme ou la mort,
Pourvu que ce soit toi que j’accueille,
Geôlière dont la clef de fer ou d’or
Violera le secret silencieux de mon seuil ?

Mais pourquoi ces paroles dans la solitude,
Ô toi qui ne viendras peut-être jamais
M’éveiller de la voix douce ou rude
Selon que sonnera la cloche des destinées !

La neige a suivi les oiseaux sur le toit,
Et seul habitant de la triste masure,
J’attends toujours la détresse ou la joie
De tes clefs inconnues dans la serrure.