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Page:Merrill - Poèmes, 1887-1897, 1897.djvu/205

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Parfois on entend qu’un enfant rit
Dans la maison lointaine du prêtre
Dont la lampe, au bord de la fenêtre,
Luit comme la flamme du Saint-Esprit

Puis rien. Seul un platane balance
Sa cime dont les feuilles, la nuit.
Se frôlant lentes, presque sans bruit,
Font à peine frissonner le silence.

Le seigneur du domaine, c’est moi
Qui traîne au fond des anciennes salles,
Au pied des armures colossales,
Sa honte de ne pouvoir être roi.