Aller au contenu

Page:Merrill - Une voix dans la foule, 1909.djvu/118

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

À UNE JEUNE FILLE

Tes mains effeuillant des roses
Dans le silence bleu du soir !
Ta voix me chantant des choses
Que je croyais ne plus savoir !

Tes yeux pâles de princesse
Qu’on vient de ravir au sommeil !
Tes cheveux, cette caresse
De soie éparse en le soleil !