Aller au contenu

Page:Merrill - Une voix dans la foule, 1909.djvu/189

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

LA BONNE MORT

Lorsque la Mort, assise au chevet de mon lit,
Posera sur mes yeux ses lèvres invisibles,
Amis, ne cherchez pas d’oraisons dans les bibles ;
Accueillez le mystère et soyez doux d’esprit.

Je puis mourir sans peur, ayant vécu sans haine.
Mais silence, silence autour de mon sommeil !
Vous ouvrirez plus tard, au déclin du soleil,
Les portes du logis à la rumeur humaine,