Aller au contenu

Page:Merrill - Une voix dans la foule, 1909.djvu/53

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ÉCRIT DANS LA TRISTESSE

I

Les heures passent sous la pluie
Et dans le bruit du vent d’hiver.
Ma joie est à jamais enfuie
Sur les ailes des oiseaux d’hier.

L’été rouge et le jaune automne
Ont donné leurs fleurs et leurs fruits.
Sur mon toit la tempête tonne,
Et mes beaux jardins sont détruits.