Page:Meslon - Petite pervertie.djvu/118

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Nu, il l’attira vers lui. Sa main frôla son sexe et remonta le long de son corps.

Il se dressa lentement. La femme mit ses mains sur l’épaule de son partenaire, ils commencèrent à tourner, se tenant ventre contre ventre. Alors au plus fort de la danse, d’un brusque mouvement de reins, ils se possédèrent.

Ce geste fut un signal. Il y eut des petits cris étouffés dans l’assistance. Des bruits de baisers. Des frôlements, quelques gémissements. Deuxième tableau. — Le berger Pâris et les déesses, annonçait notre hôte.

Sur l’estrade, trois femmes aussi nues que la première prirent alors place. Un jeune homme beau, au corps délicat et sensuel, se mêla à leur groupe, il y eut une poursuite à travers l’atelier. Je vis le jeune homme s’emparer d’une des déesses. Il la traîna par les cheveux sur le tapis. Elle simulait une vive