Page:Meslon - Petite pervertie.djvu/119

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frayeur. Il la frappa avec violence. Alors elle s’agenouilla devant lui, comme domptée. Elle éleva dans ses deux mains le sexe du jeune homme comme en adoration muette, simulant une offrande aux dieux. Il la renversa. Ce fut dans un rut bestial, sauvage, qu’ils s’accouplèrent.

L’assistance ne s’occupait plus de ce spectacle d’art. Les uns s’étaient précipités derrière les paravents, d’autres s’aimaient sur le plancher, sur les coussins, sur les divans. Les cris, les hurlements conduisaient cette ronde infernale.

Près de moi un jeune homme, presque un enfant, était couché. Une jeune femme, une jeune fille paraît-il, dont j’avais admiré la réserve, ne la croyant pas dans son élément, était agenouillée au pied du divan. Une curieuse probablement, pensais-je… Elle n’avait rien perdu du spectacle. J’avais re-