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Page:Mestscherski - Les Poètes russes, Volume 1, 1846.djvu/168

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Aujourd’hui l’espoir brille à notre œil abattu
Et demain, homme, où seras-tu ?
Le temps n’accorde point de trêve.
Quand tes heures encor tintent dans les échos,
C’est qu’elles ont déjà plongé sous le chaos
Et ton éternité dure le temps d’un rêve.


*


Comme un songe étoilé, comme une vision
Ma jeunesse fragile
Aussi s’est envolée… oh ! belle illusion !
Ô papillon agile !


Oui, la beauté n’a plus dans ses embrassements
Que de tièdes caresses ;