BT LA CONTREFAQON. XI Que In Biographie Didot préscnm cette récollection comme une œuvre originale, qu’ollc plîantàt sur cet amas de vieux matériaux l’enseigne de la nouveauté (1), qu’en sa préface même elle se fût vantéo et d’avoir donné dant ses travaux la préférence, non pas aux travaux de seconde main (c’est-à-dire aux articles tout faits) mais aux documents primitifs, originana : auxquels doivent puiser tous les biographes et les travailleurs consciencieux, n c’était affaire entre clle et le public ; les propriétaires de la Biographie Michaud n’y avaient rien à dire. Mais, qu’ol}o convrit toute cette combinaison et Pwcréditit dans Io monde sous le tgz Bpplfîûlilfll 8XC|lSiVO111811t à r(BIIV !’8 concurœnle, qI !’8"0 8’8ppI’opl’iM 883 Èl’&’IIX, (ill’ 8 prétendit démcmbrer at démolir une des plus belles propriétés littéraires de notre temps pour s’en faire un instrument de sa spéculation at un élément de sa propre fortune, c’est ce qu’il · était impossible à la Biographie Michaud de tolérer et pour son honneur et pour son · inséré :. Nous avons dû entrer dans tous les détails de cet exposé, parce qu’on a beaucoup parlé de spéculation dans ce procès ; et cette spéculation, ce n’étàit point celle de la Bidgraghie Didot s’•mp¤rnnt des orticlm et du titre de la Biographie universelle ; c’6tait, chose étrange à dire, la spéculation de la Biographie universelle défendant son bien contre la Biographie Didot. ’ Certes, il reste dès à présent démontnà que si ja ·» ais résistance fût légitime et nécessaire, ce fut la uôun. Devant la justice, le système de défense adopté par MM. Didot fn·ères fut d’abord large et hardi. Ils contestèrent à M. Michaud sa propriété elle-·~même, la fruit légal dosou travail. Ils entreprirent de faire tomber dans le domaine public, de son vivant, cette Biqmploic universelle à la création de laquelle il avait dépensé sa vie. Loin de désavouer leurs usurpations at d’en atténuer la gravité, ils les reconnaissaient, ils s’en glorifiaient ils savaient fait que ce qu’ils avaient le droit de faire ; ils xfavaicm màme usé que mîséricordiouœment de leur droit, et ils déterminaient le caractère de leurs prétentions sur la Biographie universelle on cette brève formule : Feci, sedjure [ici. Selon MM. Firmin Didot frères, la Biographie Michaud xfétait que la rangée alphabétique d’une certaine quantité d’éc1·its partiels, individuels, indépendants Iesuns des autres, sans lien G ! sans connexité entra aux. Un plan, une idée, mio création, il 11’ycn avait point en cel. ouvrage,
IIDÈIUO dàllê IBS IBIIPQS, Gi q|·l’l1Il des SIVSIHS étrangœs les phi ! (WIDPÉIBDCS dal} ! cette matière a nommé « l’un des plus beaux monuments de la littérature française au (1) III. Dîùt, dans km pmpetnod un prooào, ont fuit grand bruit fun cartûn porhetîonnoment njodé à bug-Biographie ot qu’ils prétendaient avoir imaginé. Il sügîssnit de leurs sources à cîmnuller. C’c-t une nomenclature placée I In suite de chaque article et fournissant Yindiœtien des divers écrits, soit nationaux, soit étrangers, qui ont traité le même t. mllîlncore, en cette circonstance, ib se prévohiout des recherches et ah tnvnîi d’•¤trui·. Ils p•i••i•¤t la bœognotonto hiü chu l’0°vr•g• Ienpli érudition et de poticnœ fun Lihland d’•• tûogronô savoir, M. Oeu. Ce snîînîrn publié en dans éditions, en allcmonôot en françois, M50 et 1056, un dicticoniro ée Nllîogvaphîe biographique uninernelk, contenant, par ouin ûplnbôüque, Yo link à tous Ins noms qui ont été GI peuvent être Pobjet d’une biographie, suivis de la désignation des ouvrages qui peuvent servir à l’histoire du chacun de ces noms. Il donna aussi la bibliographie de |••e• les bîegraphiçn, s•î·• générales, soit nuiun des, soit banks, qui ont pom dans toutes les langues, cl. quand il y n lieu, il les accompagne de ses propres réflexions. Or, dans son édition de 18bb, M. Oettinger revendique pour lui tout le mérite •b• 0°•r•••)¢0°•••||•rü• MM. Bilal, et
WIIIIIIG IIOIIS D8 ÉCYOIIS pûîllt IIUIN bol’I|€I’ à 110U’8 RSSBINOII, IIOIIS TCPTOJMBOÉ MIO XI ! GI“¢I’It Iüb É Il MO !} düllt buvant fait suivre ln uhnüon de la Biographie Dinhl, t. 1, p. W3’}. Une des plus faibles imitations de la Biographie univemcllc de Michaud, un pastîcbc fourmîllnnt de touicv sortœ tio n fautes de noms et de dates. Le dernier volume vn jusqu’w nom du O !•ar0°¤. Le wouah Iittütîune perdrait rien si In c soi-d•sant nouvelle Bieguphic de MM. Didot s’7 arrêtait. C’«st un travail pour l’n¤tîvh¤•••bn)o bndunœ. I/mil : ¢A’I•0N DI ! 80UI¤¤$ à C0 !8 !I..1|:| au la roprodwelion inexch cl aovrompuo det rœœüramnh qui se- trouvait a dans la première édition de noire BIBLIOGRAPHIE BIOGIIAPBIQUB, que l’on exploile à chaque page sans awk H en loyauté de la nommer comme source où Pou a puisé. s (2) Oettinger, Bibliographie biognpüqee uuuiundh. Brntllcq, 1866, t. 2, p. ION.
