Page:Michaud - Biographie universelle ancienne et moderne - 1843 - Tome 29.djvu/17

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il l0N tlm, Ice ppteutawunntquefonbr leur ras menaitun enfant antitementgueri desatolle. lls procurèrent à leur lüs un emploi public ; et en [H1 ita letirent nommer un des daevaliers du comté dïluntingdon. Mais on eût pu cœire qu’Bdouar-d damlnitionnait que la qualité de chevalier errant : il joua, il s’endetta, et ne trouva d’autre moyen de se tirer de ses embarras que de quitter encore l’Angleterre. Il vint à Paris en t7lll ; et la première aventure qu’il eut dans cettecapitaleleconduisitdanaslescaizllotsdu grand Glittelet. Un riche juif, nommé Abraham Paybot, l’avait accusé de e’être entendu avec plusieurs complices pour l’entratner dans un tripot, où ila l’avaient enivre, loreedejonenet dépouillé de son argent et deaeabüoux, en lui enlevant enoutreaa maîtresse. Leprocesfutinstruitdevant le lieutenant criminel de Parts : ce juif, ne pouvant prouver les charges proférées contre lontague et un de ses compatriotes, fut condamné à yer i chacun d’eux dix mille livres a titre lais, ayant appele de cette sentence à la haute cour de la 1’curnelle, ll en obtint un jugement qui casa le pr-emier, et mltles p|nideura borsdeconr. Il parut dans ceprocesdiïusieurs mémoires pour et contre chacune des nx parties. Après œ ttcheux début à Paris, Montagne revint a horaires ; et malgré la tache qu’umpareille affaire devait laisser sur sa réputation, il ut élu en 175t membre dgxoxarlansat. Le grand Chatelet l’avait un peu dé te desaventnres ; il devint aage, vécut dans laretraitei la campagne, y étudia l’histoire et écrivit des ilijerieaa anrlea progress : la dm du aaeùaeurépatliqaa, aeœnaeappliearieaaàfdtarecrïleldefdnglaravv, U89 t). Quelque temps après’perdit son père. qui, ’très-rictie, ne Iutlaiaaaquemillo ltvœsqrtmiïqde revenu, en réservant huit cents livres sterling de rente pour la femme qu’il épouserait, et unehelleterredans leïorkshirepour le tilaqui naitraitde ce mariage. Sa mère, qui mourut un en après son père, ne lui légua qu’une gninée, en laiesanttoute sa succession à la sœur d’Bdoueid, qui avait épousé le comte de Bute. C’est ainsi que ses parents le punirent des folies de sa jeunesse. Cependant le comte de Bute, son lllïmdnlteatrançataunaœuuexlùtetnla > Efi“·l€.·".}.i2"€·’2’·’, !·ZîÉ’l·î’.·’â."î’°«â“·T’ïZ’.’î2"’&’|..·iÉ1“§$’. tn—$•. Iiangagdi : izmlg ““""”"’ ’2L«î ’ ?..’£$’l.’. ; ;’1’2’ """â1.’°. ;’i’·aSZ’ï =.- ; e=lt ?e•n.et ctcléaiasttque qui avait éténxraé de lïduezitmn dn Ille de Plnhnàdenr angtala I Constantinople. Suivant ret auteur, le yreeeptenr et l’elè••, depenrvna d’nquat, ea seraient entendue pour en ehcenir du père de cetul-ci en lui faisant aeeretre que lagune lloatague avait eempoae un llvre utile et intarenaat. pèreaarais dans dans le£lege, etaeeeeda come e unnreeempeuae à son dla un billet banque de eent livret sterling, avec promeaae de pareille nomme pour la 2° édithn qui en aarnlt taita.et qui parutee elat peu de temps après, alrl’ouvrapantd| aucoèe. ’[oat cela n’¤t pas imponihh ; ce-Fntla

IÈIBIÈÃOI dell. l’enter a’eu-t lien. dtt-on, n’a mertde Itentlln oa anrlbaa aaeaea à Btleurd Unntegne un Ellï du annu : du tvaeleunnlj de une, nù•nn’tndtqueln•|etteaaùtI’anrattr¤nb¥e.

IGI heau-fs-er-e, futasseagérssreux pourtutceder une partie de la succession. nsvseu maître d’une assez grande fortune, Bdouard Iontague ne songea plus qu’a satisfaire son goût pour la vie aventuriers. Ses courses sur le continent d’Europe ont été tellement multipliées, que l’on ne peut indiquer que celles dont il a parié lui-même ou dont nous connaissons les déta la par les relations d’autres voyageurs. C’est ainsi que nous savons qu’il se trouvait en 176 ! à Turin, parce qu’il adressa de la au comte de llacclestield deux lettres archéologiques qui furent lues s la société royale de Londres, et publiées sous le titre de lt•·· rrsergusa sur un prétendu hâte antique j Turin, in-li•. Les Lettres de Sharpe sur l’Italie nous apprennent comment ttontague employa les trois années suivantes. Il parcourut la terre sainte, l’Bgypts (t) et l’Ar-rnénie : avec le Vieux et le Nouveau Testament à la main, il chercha la route des Israélites à travers le désert. Il avait laissé crottre sa barbe ; il s’était coitfe à Parménienne, et il ne se nourrissait que de riz, d’eau et de café. Il était devenu presque Arabe Ior-squ’il reparuta Venise, en M65. Il parlait avec enthousiasme de la simplicité des mœurs orientales aux Anglais qui allaient le voir. Cependant Winckelmarm dans seshettres nous apprend une anecdote qui ne dépose pas en faveur de la mpureté des mœurs de notre voyageur. À Alexa rie, Itontague s’était lié avec un consul danois qui avait une très-trlie femme : afin d’éloigner e mari. il l’avait c srgé de commissions importantes pour la Hollande ; et aussitôt qu’il sut que le trop crédule consul était arrivé dans ce pays, Montagne alla trouver la femme avec une lettre s la main. qui lui annonçait qu’eI|e était veuve. Soit que cette femme fût encore plus crédule ne son mari, soit qu’elle feigntt de l’être, elle pleurs le consul, et épousa notre voyageur, qui lemmena en Syrie : voila ce que raconte Winckelmann. Montagne ne s’est jamais vanté de ce tour infame ; mais il avoue dans une lettre au P. Lami qu’il a joué tous les rôles dans ses voyages. Che : les nobles d’Allemagne, dit-il.j’ai fait ler engi ; j’ai été laboureur dans les champs de ln Su et de la Hollande : je n’y ai pas même dedaigné l’lsumble métier de postillon ; à Paris je me suis donné les airs d’un petit-maître ; j’ai c été abbé a ltome ; à Hambourg j’ai pris la a grave contenance d’un ministre Iuthénen, et afairaisonnéthéologiede manières rersdre le e clergé jaloux. Bref, j’ai mé tous les roles que «Fisldingdonneason. Iu°, etj’ai eu le sort a d’une guinée qui est tantôt entre les mains c d’unsreine et tantôtdmslesacdunsalelsraélite. s Cet aveu semble confirmer ce que l’on rapporte de ses changements de religion. Angliœn de naissance, il se fit, dit-on, catholique ».l’·..s...’ “ ’lil tf·°· ?·’2F.*.t ; l.’â’âl ?«ü’ ;·îl«î’«£’."’ °"’“’· ""