» Sous-intendant à guerre, 6e division, bureau des subsistances, Paris.
» Il n’existe aujourd’hui dans la place de Mézières ni biscuits, ni salaisons. »
à directeur artillerie, ministère de la guerre. Paris.
» Les munitions de canons à balles n’arrivent pas. »
» Major général à guerre, Paris.
» Les détachements qui rejoignent l’armée continuent à arriver sans cartouches et sans campement. »
» Major général à guerre, Paris.
» Je manque de biscuits pour marcher en avant. »
à Thionville.
» Vous devez avoir reçu la feuille de renseignements n°5, par laquelle on vous avise de grands mouvements de troupes sur la Sarre, et de l’arrivée du roi de Prusse, à Coblentz. J’ai vu hier l’empereur à Saint-Cloud ; rien n’est encore arrêté sur les opérations que doit entreprendre l’armée française. Il semble cependant que l’on penche vers un mouvement offensif en avant du 3e corps. »
C’était à ce moment même que Rouher disait à son souverain : Grâce à vos soins, sire, la France est prête !
Presque aussitôt on s’aperçut qu’il n’y avait rien de prêt, pas la dixième partie du nécessaire.
Pendant que ces dépêches, alors secrètes, étaient échangées, la poignée d’hommes disséminés sur l’étendue des frontières, disparaissait sous le nombre des soldats de Guillaume.
Quarante mille Prussiens, suivant les bords de la Lauter, y rencontrèrent des bandes éparses qu’ils