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XII. Des humilités de l’amour, Confession. — Celui qui aime ne doit pas permettre à l’objet aimé une abnégation trop complète. — L’homme ne doit prendre sur la femme nul ascendant non consenti, ni l’ascendant magnétique, ni celui de la crainte. — Du coup d’état domestique. Y substituer le gouvernement de l’entente cordiale et de la confiance. — La femme a besoin d’épanchement et de confession. S’aimer, c’est se donner puissance l’un sur l’autre en se disant tout. 267.
XIII. La communion de l’amour. Offices de la nature. — Dieu est la haute nécessité de la nature. — La communion de l’amour vrai donne une lueur de l’éternel amour. — La femme est une religion, et, dans les éclipses religieuses, nous garde le sentiment de Dieu. — Vie religieuse d’une famille dans un dimanche d’hiver. 280.
XIV. Suite. Offices de la nature. — Les deux pôles de la religion (la loi, la cause) sont représentés, soutenus par l’homme et la femme. — Comme agent de la Cause aimante, elle a le côté le plus tendre du pontificat. Elle sait les heures sacrées et du jour et de l’année, le rituel de la nature en chaque pays, les vrais psaumes de la contrée. — Fête de la Renaissance. Fêtes des Fleurs, de la Moisson, de la Vendange. 292.

LIVRE TROISIÈME

la femme dans la société

I. La femme comme ange de paix et de civilisation. — Combien la vue d’une femme rassure dans les pays sauvages. — L’âge émancipe la femme, et lui permet un ministère de bonté et de sociabilité. Elle met dans les salons la vraie liberté, fait valoir tout le monde, protège les timides. 307.
II. Dernier amour. Amitiés des femmes. — La veuve ne veut pas se remarier ; mais la nature, la famille, peuvent l’y obliger. — Le mari mourant doit prévoir pour elle, et, s’il se peut, la léguer au proche parent (selon l’esprit). — Adoptions. Le fils 314.