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APPENDICE

peste de l’Attique. Il exprime aussi un remarquable progrès du scepticisme, lorsqu’il rappelle la fausse interprétation donnée aux paroles de l’oracle (λιμὸς, faim, pour λοιμὸς, peste).

« Ceux qui restaient, hommes et femmes, se marièrent en foule… »

« … Sed quod supra modum admirationem facit, est quod dicti pueri nati post tempus illud mortalitatis supradictæ, et deinceps dum ad ætatem dentium devenerunt, non nisi viginti dentes vel viginti duos in ore communiter habuerunt, cum ante dicta tempora homines de communi cursu triginta duos dentes et supra simul in mandibulis habuissent. » (Contin. G. de Nangis, p. 110.)


184 — page 274Modes nouvelles en France et en Angleterre…

Chaucer, 198. Gaguin, apud Spond., 488. Lingard, ann. 1350, t. IV, p. 106-7 de la trad.

Robes courtes, etc.

« Ad fugiendum coram inimicis magis apti. » (Contin. G. de Nangis, p. 105).


185 page 276Laure est épouse, elle est mère, elle vieillit, toujours adorée…

« Non tam corpus amasse quam animam… Quo illa magis in ætate progressa est… eo firmior in opinione permansi ; et si enim visibiliter in vere flos tractu temporis languesceret, animi decus augebatur… » (Pétrar., p. 356.) Il semble qu’il ait reconnu plus tard la vanité de ses amours : « Quotiens tu ipse… in hac civitate (quæ malorum tuorum omnium non dicam causa, sed officina est), postquam tibi convaluisse videbaris… per vicos notos incedens ac sola locorum facie admonitus veterum vanitatum, ad nullius occursum stupuisti, suspirasti, substitisti, denique vix lacrymas tenuisti, et mox semisaucius fugiens dixisti tecum : Agnosco in his locis adhuc latere nescio quas antiqui hostis insidias ; reliquiæ mortis hic habitant… » (De Cont. mundi., p. 360, ed. Basileæ, 1581.) — Voy. aussi, entre autres ouvrages relatifs à Pétrarque, les Mémoires de l’abbé de Sades ; l’ouvrage récent, intitulé : Viaggi di Petrarcha, l’article de la Biographie universelle, par M. Foisset, etc.

À la nouvelle de sa mort, Pétrarque écrivit cette note touchante sur son Virgile…

« Laure, illustre par ses propres vertus, et longtemps célébrée par mes vers, parut, pour la première fois à mes yeux, au premier temps de mon adolescence, l’an 1327, le 6 du mois d’avril, à la