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APPENDICE

226 — page 329Marcel tue les États en les faisant comme il les veut.

Ce fut un des principaux griefs contre Marcel qu’il ait peu à peu laissé convertir le conseil en une réunion secrète de ses seuls amis qu’il présidait lui-même et qui s’imposait aux Parisiens comme la seule autorité. À cela l’on répond qu’il était naturel que le prévôt s’appuyât sur ses amis et ne mit pas ses adversaires dans le secret de ses desseins. Ces conciliabules secrets n’en excitèrent pas moins les accusations les plus passionnées, et quand plus tard le dauphin accorda des lettres de rémission à la ville de Paris, il eut soin d’en excepter les membres du conseil secret, comme coupables de haute trahison. (Voy. Perrens, Étienne Marcel. 1860.)


227 — page 336Il y eut des confiscations et des supplices contre le parti de Marcel…

« Le régent ne se contenta pas de dépouiller ceux dont il épargnait la vie : il prenait les biens de ceux-là mêmes que la hache avait frappés, en sorte que personne, en mourant, ne pouvait se flatter d’avoir épuisé la vengeance royale… — Ses rigueurs ne frappaient pas seulement les citoyens qui étaient suspects d’avoir pris une part active à la révolution populaire ; la vengeance royale s’acharnait jusque sur les boulangers qui avaient fourni du pain, fût-ce par contrainte, à la faction vaincue. Les personnes qu’on arrêtait pour les mettre à mort étaient soumises à des tortures affreuses, et on leur arrachait ainsi tous les aveux qu’on voulait, même les moins véritables. » (Perrens, Étienne Marcel, c. xiv. 1860.)


228 — page 336Détresse de Paris en 1359…

« Unde arbores per itinera et vineas incidebantur, et annulus lignorum, qui ante pro duobus solidis dabatur, nunc pro unius floreni pretio venditur. » (Contin. G. de Nangis, p. 121.) — « Quarta autem boni vini… viginti quatuor solidi. » (Ibid., p. 125, conf. 129.)


229 — page 337Les gens de Touraine, etc., achetaient aux Anglais des sauf-conduits…

« Nullus salvus, nisi ab eis salvum conductum litteratorie obtinebat. » (Cont. G. de Nangis, p. 122.) « … Se eis tributarios reddiderunt. » (Ibid., p. 125.)


230 — page 340Le roi d’Angleterre n’osa attaquer Paris…

« Anglici… accesserunt… Nobiles qui in urbe tunc erant, cum