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HISTOIRE DE FRANCE

domino regente in bona copia, armis protecti se extra muros posuerunt, non multum elongantes a fortalitiis et forsatis… Non fuit tunc prælialum. » (Ibid.)

Près de Chartres les Anglais éprouvèrent un terrible orage…

« Maxima pars bigarum et curruum in viis et itineribus imbre nimio madentibus remansit, equis deficientibus. » (Ibid.)


231 — page 342La Rochelle, d’autant plus française…

« Et disoient bien les plus notables de la ville : « Nous aouerons les Anglois des lèvres, mais les cuers ne s’en mouvront jà. » (Froiss., ch. ccccxli, p. 229-230.) — Les regrets des gens de Cahors ne sont pas moins touchants : « Responderunt flendo et lamentando… quod ipsi non admittebant dominum regem Angliæ, imo dominus noster, rex Franciæ, ipsos derelinquebat tanquam orphanos. » (Note communiquée par M. Lacabane, d’après les Archives de Cahors et le ms. de la Bibl. royale.)


232 — page 344Le roi Jean vendit sa chair et son sang…

Mat. Villani, XIV, 617. — « Le roi de France, qui se veoit en danger, pour avoir l’argent plus appareillé, s’y accorda légèrement. » (Froiss., IV, ch. ccccxlix, p. 79.)


233 — page 347Les croisés se joignaient plutôt aux compagnies…

« Plusieurs s’en allèrent cette part, chevaliers, écuyers et autres, qui cuidoient avoir grands bienfaits du pape avecques les pardons dessus dit, mais on ne leur vouloit rien donner, si s’en partoient… et se mettoient en la mauvaise compagnie qui toudis croissoit de jour en jour. » (Froiss., ch. cccclxix, p. 142 )


234 — page 348La succession du duc de Bourgogne, etc.

Le roi de Navarre descendait d’une sœur aînée, mais à un degré inférieur. Jean allégua « que la loi écrite si dit que outre les fils des frères, nul lieu n’a représentation, mais l’emporte le plus prochain du sang et du côté. » (Secousse, Preuves de l’Hist. de Charles-le-Mauvais, t. II, p. 201.)


235 — page 348Le roi d’Angleterre alléguait son âge pour ne pas prendre la croix…

« Oil, dit le roi d’Angleterre, je ne leur débattrois jamais, si autres besognes ne me sourdent, et à mon royaume dont je ne me donne garde. — Oncques le roi ne put autre chose impetrer fors