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HISTOIRE DE FRANCE

n’en fit aucun usage, pour ne pas offenser le duc de Bretagne. (Hist. de Bret. Note de M. Dacier sur Froissart.)


243 — page 360Don Pèdre-le-Cruel ne se fiait qu’aux Juifs et aux Sarrasins…

En 1358, voulant faire la guerre au roi d’Aragon, « e enviò el rey D. Pedro a regard al rey Mahomad de Grenada, que le ayuda se con algunas galeas ». (Ayala, c. xi.)


244 — page 360Expédition contre don Pèdre-le-Cruel…

On a sur l’expédition d’Espagne un chant languedocien : A Dona Clamença. Cançon ditta la bertat, fattat sur la guerra d’Espania, fatta pel generoso Guesclin assistat des nobles moundis de Tholosa. 1367. (Don Morice, I, p. 16, et Froiss., IV, p. 286.)


245 — page 360, note 2Charles V prêta à Duguesclin l’argent de sa rançon…

« A tous ceuls qui ces présentes lettres verront, Bertran du Guesclin, chevalier, conte de Longueville, chambellan du roy de France, mon très redoubté et souverain seigneur, salut. Savoir faisons que parmi certaine somme de deniers que ledit roy mon souverain seigneur nous a pieça fait bailler en prest, tant pour mettre hors de son royaume les compaignes qui estoient es parties de Bretaigne, de Normandie et de Chartain et aileurs es basses marches, comme pour nous aidier à paier partie de notre raençon à noble homme messire Jehan de Champdos, vicomte de Saint-Sauveur et connestable d’Acquittaine, duquel nous sommes prisonnier, nous avons promis et promettons audit roy mon souverain seigneur par nos foy et serment mettre et emmener hors de son royaume lesdictes compaignes à nostre pouvoir le plus hastivement que nous pourrons, sans fraude ou mal engin, et aussi sans les souffrir ne souffrir demourer ne faire arrest en aucune partie dudit royaume, se n’est en faisant leur chemin, et sans ce que nous ou les dictes compaignes demandions ou puissions demander audit roy mon souverain seigneur ne à ses subgiez ou bonnes villes, finance ou autre aide quelconques, etc. » (1365, 22 août. Archives, J, 481.)


246 — page 362Tout ce qu’il y avait d’aventuriers anglais dans l’armée de Don Enrique, etc.

« Si prirent congé au roy Henry… au plus courtoisement sans eux découvrir, ni l’intention du prince. Le roi Henry qui étoit large,