Page:Michelet - OC, Histoire de France, t. 3.djvu/517

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
507
APPENDICE

courtois et honorable, leur donna moult doucement de beaux dons, et les remercia grandement de leur service, et leur départit au partir de ses biens, tant que tous s’en contentèrent. Si vidèrent d’Espagne. » (Froiss., ch. dxxiv, p. 326.) Duguesclin avait été créé duc de la Molina. (D. Morice, I, p. 1628.)


247 — page 363Le roi de Navarre craignait tellement de se compromettre pour les uns ou les autres, etc.

« Et supposoient les aucuns que tout par cautèle s’étoit fait prendre… pourtant que il ne savoit encore comment la besogne se porteroit du roi Henry et du roi Don Piètre. » (Froiss., ch. dxxxix, p. 369.)


248 — page 364Les vainqueurs étaient réduits au cinquième, etc.

Knygthon, col. 2629 ; et Froiss., ch. dlxii, p. 429. « Ils portoient à grand meschef la chaleur et l’air d’Espagne, et mêmement le prince étoit tout pesant et maladieux. » Walsingham ajoute qu’on disait alors que le prince avait été empoisonné. (Wals., p. 117.)

Le prince de Galles ne pouvant les satisfaire, ils pillaient l’Aquitaine…

« Si leur fit dire le prince et prier qu’ils voulussent issir de son pays et aller ailleurs pour chasser et vivre… Ils entrèrent en France, qu’ils appeloient leur chambre. » (Froiss., ch. dlxiv, p. 439.)


249 — page 366 — « … et si ce n’était assez, il n’y a femme en France sachant filer… »

N’a filairesse en France, qui sache fil filer,
Qui ne gaignast ainçois ma finance à filer,
Qu’elles ne me volissent hors de vos las geter.

Ms. de la Bibl. royale, no 7224, folio 86.

250 — page 366Le prince de Galles avait demandé mille lances au sire d’Albret, etc.

« Il s’y prêta fort mal : « Messire le prince de Galles se truffe de moi. » Adonc demanda tantôt un clerc. Il vint. Quand il fut venu, il lui dit, et le clerc écrivit : « Cher sire, plaise vous savoir que je ne saurois sevrer les uns des autres… et si aucuns iront, tous iront, ce sçais-je. Dieu vous ait en sa sainte garde. » (Froiss., ch. dxxxi, p. 350-1.)