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APPENDICE

Nam pars ejus est iniqua,
Et altera sophistica
Reputatur, etc.

Bibl. du roi, cod. 7609. Coll. des Mém., V, 481.


271 — page 400Révoltes du Languedoc…

Hist. du Languedoc, l. XXXII, ch. xci, p. 365. — Ch. xcv, p. 368. — Ch. xcvi, p. 369.


272 — page 403Révolte de la Bretagne…

Chronique en vers de 1341 à 1381, par maître Guill. de Saint-André, licencié en décret, scolastique de Dol, notaire apostolique et impérial, ambassadeur, conseiller et secrétaire du duc Jean IV :

Les François estoient testonnés,
Et leurs airs tout efféminés ;
Avoient beaucoup de perleries,
Et de nouvelles broderies.
Ils estoient frisques et mignotz,
Chantoient comme des syrenotz ;
En salles d’herbettes jonchées,
Dansoient, portoient barbes fourchées,
… Les vieux ressembloient aux jeunes,
Et tous prenoient terrible nom,
Pour faire paour aux Bretons.


273 — page 404Mort de Duguesclin…

A ! doulce France amie, je te lairay briefment !
Or veille Dieu de gloire, par son commandement,
Que si bon conestable aiez prochainement
De coi vous vaillez mieulx en honour plainement !

Poème de Duguesclin, ms. de la Bibl. royale, no 7224, 142 verso.

Voy. l’excellent art. Charles V, de M. Lacabane (Dict. de la conversation).


274 — page 408La France atteignait dans Froissart la perfection de la prose narrative…

Sans parler de tant de beaux récits, je ne crois pas qu’il y ait rien dans notre langue de plus exquis que le chapitre : « Comment le roi Édouard dit à la comtesse de Salisbury qu’il convenoit qu’il fust aimé d’elle, dont elle fut fortement ébahie. »

Quoique Froissart ait séjourné si longtemps en Angleterre, je n’y trouve qu’un mot qui semble emprunté à la langue de ce pays :