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APPENDICE




1 — page 2Le premier manuscrit de l’Imitation…

De Imitatione Christi, ed. Gence, 1826, descriptio codicum mss., p. xiii. M. Gence regarde le ms. de Mœlck, 1421, comme le plus ancien. M. Hase pense que le ms. de Grandmont pourrait être de la fin du quatorzième siècle. (Bibl. royale, fonds de Saint-Germain, no 837.)

Deux mille éditions latines, etc.

Nul doute qu’il n’y ait un plus grand nombre de traductions et d’éditions ; j’indique seulement ici le nombre de celles qui sont venues à la connaissance d’un de nos plus savants bibliographes : Barbier, Dissertation sur soixante traductions françaises, etc., p. 254 (1812). M. Gence a recueilli l’indication d’un grand nombre d’éditions dans les archives italiennes (Catalogues de la congrégation de l’Index), à l’époque où ces archives furent transférées à Paris. — Parmi les traducteurs de l’Imitation, on trouve avec surprise deux noms, Corneille et Lamennais. Le génie héroïque et polémique n’avait rien à voir avec le livre de la paix et de l’humilité.

Les Français y montrent des gallicismes…

De Imitatione, ed. Gence, index grammaticus.

Les Italiens des italianismes…

M. Gregory en cite quelques-uns ; il est vrai que plusieurs de ces mots ne sont pas spécialement des italianismes, mais des mots communs à toutes les langues néo-latines. (Gregory, Mémoire sur le véritable auteur de l’Imitation, publié par M. Lanjuinais, in-12 (1827), p. 23-24.)