pour exprimer la mission de la Pucelle et l’humble condition de ses parents. (Vallet, Mémoire adressé à l’Institut historique, sur le nom de famille de la Pucelle.)
22 — page 43 et note 2 — Ses pieux parents lui donnèrent le nom plus élevé de Saint-Jean…
Le choix du nom a une singulière importance dans tous les âges religieux (voy. mes Origines du droit), à plus forte raison chez les chrétiens du moyen âge, qui plaçaient l’enfant sous le patronage du saint dont il portait le nom. J’ai parlé déjà au tome II (Tableau de la France) du nom de Jean, et au tome IV de l’opposition de Jean et de Jacques.
23 — page 47 et note 1 — C’était une pucelle des Marches de Lorraine qui devait sauver le royaume…
« Quod debebat venire puella ex quodam nemore canuto ex partibus Lotharingiæ. » (Déposit. du premier témoin de l’enquête de Rouen. Notices des mss., t. III, p. 347.)
24 — page 52 — Baudricourt envoya demander l’autorisation du roi…
Comparer sur ce point important Lebrun et Laverdy.
Chronique de Lorraine, ap. D. Calmet, Preuves, t. II, p. vi.
25 — p. 54 — Elle déclara qu’elle avait dix-neuf ans ou environ…
Procès, interrog. du 21 février 1431, p. 54, éd. 1827. Vingt témoins déposèrent dans le même sens. Voy. le résumé de tous les témoignages dans M. Berriat-Saint-Prix, p. 178-179.
Dépositions, Notices des mss., t. III, p. 373. M. Lebrun des Charmettes voudrait en faire une beauté accomplie. L’Anglais Grafton, au contraire, dans son amusante fureur, dit : « Elle était si laide qu’elle n’eut pas grand mal à rester pucelle (because of her foule face). » (Grafton, p. 534.) — Le portrait de Jeanne Darc qu’on trouve à la marge d’une copie du Procès, n’est qu’un griffonnage du greffier. Voy. le fac-similé des mss. de la Bibliothèque royale, dans la seconde édition de M. Guido Goerres, Die Jungfrau von Orleans, 1841.
Philippus Bergam. De Claris Mulieribus, cap. clvii ; d’après