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d’aliments indigestes. — Mettre en elle des germes vivants. — Trop de lecture tanne l’esprit. — Qu’elle garde le « velouté de l’âge ».
X. — De l’incubation morale 
 139
La femme ne veut (et n’a aujourd’hui) aucun aliment que le cœur aimé. — Il faut, de son amour étroit, la mener au grand amour. — Elle est incapable de diviser et d’abstraire, ayant pour mission d’incarner. — Sa vie est toute rythmique et scandée de mois en mois. — Il faut respecter cette division du temps, profiter des périodes ascendantes. — Ne pas la fatiguer en temps d’orage. Elle pense en travaillant des mains. — Docile et non servile, elle couve le germe en silence. — Avantages du lit commun pour les communications morales, religieuses, etc. — Il faut une belle et noble cause pour fondre le jeune cœur.


LIVRE III. — De l’incarnation de l’amour.


I. — Conception 
 151
La femme est très noble dans l’amour. — Elle hasarde sa vie pour donner le bonheur à l’homme. — Elle suit bien moins l’attrait physique que sa bonté, son besoin de complaire, de consoler et de renouveler le cœur. — La conception doit être libre et volontaire.
II. — La grossesse et l’état de grâce 
 158
La femme rêve toujours un enfant surnaturel, et c’est ce qui doue l’enfant. — Le miracle du monde nouveau qu’elle porte. — Elle-même a reçu une seconde vie, et se trouve transformée. — Les enfances de la femme enceinte. — Toute la nature est pour elle, et la loi doit l’être aussi.
III. — Suite de la grossesse. — Le rival 
 166
La femme appartient déjà à l’enfant. — Son dévouement pour concilier deux devoirs. — Soumission et pureté.
IV. — Accouchement 
 170
Terreur du mari. — L’accouchée préfère la sage-femme, le mari le médecin. — Le péril a créé entre eux un nouveau lien. — État cruel de la femme. — Atlas de MM. Coste et Gerbe.
V. — Couches et relevailles 
 177
Le mari est la meilleure garde-malade. — Bonheur de la femme soignée par lui. — Ce qui devrait être la récompense de la femme, ce qui sera la récompense du mari.