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Page:Michelet - OC, L’Amour, La Femme.djvu/724

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X. — La grande légende d’Afrique. — La femme comme dieu de bonté (fragment de l’Histoire de l’Amour). 
Isis, Osiris, Horus. — La mort des dieux. — Toute-puissance de la femme qui, par la force de la douleur et du désir, rend la vie à l’âme aimée, ressuscite son dieu et le monde. — Le Jugement et la renaissance des bons.
XI. — Comment la femme dépasse l’homme 
La femme dispensée du métier et de la spécialité, garde à l’homme un trésor de noblesse et de rajeunissement. Elle a des octaves de plus dans le haut et dans le bas, mais elle a moins les qualités moyennes qui font la force. Elle ne crée pas l’art, mais l’artiste. Elle comprend rarement les créations laborieuses de l’homme. Parfois l’amitié l’éloigne de l’amour. — Comment elle pourrait relever l’homme dans ses fatigues morales.
XII. — Les humilités de l’amour. Confession 
Celui qui aime ne doit pas permettre à l’objet aimé une abnégation trop complète. — L’homme ne doit prendre sur la femme nul ascendant non consenti, ni l’ascendant magnétique, ni celui de la crainte. Du coup d’État domestique. Y substituer le gouvernement de l’entente cordiale et de la confiance. — La femme a besoin d’épanchement et de confession. S’aimer, c’est se donner puissance l’un sur l’autre en se disant tout.
XIII. — La communion de l’amour. Offices de la nature 
Dieu est la haute nécessité de la nature. — La communion de l’amour vrai donne une vraie lueur de l’éternel Amour. — La femme est une religion, et, dans les éclipses religieuses, nous garde le sentiment de Dieu. — Vie religieuse d’une famille dans un dimanche d’hiver.
XIV. — Suite. Offices de la nature 
Les deux pôles de la religion (la loi, la cause), sont représentés, soutenus par l’homme et la femme. — Comme agent de la Cause aimante, elle a le côté le plus tendre du pontificat. Elle sait les heures sacrées et du jour et de l’année, le rituel de la nature en chaque pays, les vrais psaumes de la contrée. — Fêtes de la renaissance. Fêtes des Fleurs, de la Moisson, de la Vendange.
LIVRE III. — LA FEMME DANS LA SOCIÉTÉ.
I. — La femme comme ange de paix et de civilisation 
Combien la vue d’une femme rassure dans les pays sauvages. — L’âge émancipe la femme et lui permet un ministère de bonté et de sociabilité. Elle met dans les salons la vraie liberté, fait valoir tout le monde, protège les timides.