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MAMELI

et le bataillon universitaire, les jeunes gens des écoles. Les étrangers n’affluèrent qu’ensuite ; il vint alors des Italiens de toutes parts, jusqu’au nombre de quinze cents ; un petit corps de deux cents Polonais ; une compagnie mixte enfin de Belges et de Français.

Plusieurs de nos compatriotes, Laviron, Pilhes, Rodrigue, et d’autres, désespérés de cette guerre impie, blessés au cœur du coup terrible que recevait la France, vinrent là ; de leurs personnes, protester qu’elle n’était pour rien dans ce crime, et, au prix de leur sang, détournèrent l’anathème et la malédiction de l’Italie.