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TABLE DES MATIÈRES.
listes royalistes de l’an V ; elles changent la situation de la république. — Nouvelle lutte entre le parti contre-révolutionnaire, ayant son siège dans les conseils, dans le club de Clichy, dans les salons, et le parti conventionnel, posté au directoire, dans le club de Salm et dans l’armée. — Coup d’état du 18 fructidor ; le parti de vendémiaire est encore une fois battu.
p. 344


DEPUIS LE 5 SEPTEMBRE 1797 JUSQU’AU 9 NOVEMBRE 1799.

Le directoire rentre, par le 18 fructidor, dans le gouvernement révolutionnaire, un peu mitigé. — Paix générale, excepté avec l’Angleterre. — Retour de Bonaparte à Paris ; expédition d’Égypte. — Élections démocratiques de l’an VII ; le directoire les annulle le 22 floréal. — Seconde coalition ; la Russie, l’Autriche, l’Angleterre, attaquent la république par l’Italie, la Suisse et la Hollande ; défaites générales. — Élections démocratiques de l’an VII ; le 30 prairial, les conseils prennent leur revanche, et désorganisent l’ancien directoire. — Deux partis dans le nouveau directoire et dans les conseils ; le parti républicain modéré sous Sièyes, Roger-Ducos, les anciens ; celui des républicains extrêmes, sous Moulins, Gohier, les cinq-cents et la Société du Manége. — Projets en divers sens. — Victoires de Masséna, en Suisse ; de Brune, en Hollande. — Bonaparte revient d’Égypte ; il s’entend avec Sièyes et son parti. — Journées du 18 et du 19 brumaire. — Fin du régime directorial.
p. 374



DEPUIS LE 10 NOVEMBRE 1799 JUSQU’AU 2 DÉCEMBRE 1804.

Espérances des divers partis après le 18 brumaire. — Gouvernement provisoire. — Constitution de Sièyes ; elle est dénaturée dans la constitution consulaire de l’an VIII. — Formation du gouvernement ; desseins pacificateurs de Bonaparte. — Campagne d’Italie ; victoire de Marengo. — Paix générale : sur le continent, par le traité de Lunéville ; avec l’Angleterre, par le traité d’Amiens. — Fusion des partis, prospérité intérieure de la France. — Système ambitieux du premier consul ; il constitue de nouveau le clergé dans l’état, par le concordat de 1802 ; il crée un ordre de chevalerie militaire, au moyen de la Légion-d’Honneur ; il complète cet ordre de choses par le consulat à vie. — Reprises des hostilités avec l’Angleterre. — Conspiration de Georges et de Pichegru. — La guerre et les tentatives des royalistes servent de prétexte à l’érection de l’empire. — Napoléon Bonaparte, nommé empereur héréditaire, est sacré par le pape, le 2 décembre 1804, dans l’église de Notre-Dame. — Abandon successif de la révolution. — Progrès du pouvoir absolu pendant les quatre années du consulat.
p. 396



DEPUIS L’ÉTABLISSEMENT DE L’EMPIRE EN 1804, JUSQU’EN 1814.

Caractère de l’empire. — Changement des républiques créées par le directoire, en royaumes. — Troisième coalition ; prise de Vienne ; victoires d’Ulm et d’Austerlitz ; paix de Presbourg ; érection des deux royaumes de Bavière et de Wurtemberg contre l’Autriche. — Confédération du Rhin. — Joseph Napoléon est nommé roi de Naples ; Louis Napoléon, roi de Hollande. — Quatrième