Page:Mikhaël-Mendès - Briséïs, Dentu.djvu/64

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UÏLAS
Entre mes matas ta main glisse, gtaot’e et roide 1
XHtSÉtS
C’est qu’elle a soulev vers toi la pierre froide.
MYLAS
Ta voix est comme un chant plaintif et sotennet 1
BXtSÉ)S
Cest qu’elle vient du fond du silence ëternet.
UYLAS
1"
Ah! le soufne ardent de ma bouche
Ranimerates yeux et ton front qui p&tit!
Vierge épouse, voici la nuptiale couche.
BHtSÉÏS
Non! Ce n’est pas ici ma maison ni mon lit.
IIYLAS
Où doncest-elle ta demeure?.
BH~ÉÏS
EUeest lointaine, eUeest paisible, elle est meilleure
Que tout logis humain;
Et je viens te chercher pour notre nuit d’hymen.
Dans la solitude sacrée.
La-bas, vers le vague horizon,
De bronze et de marbre murée,
Il est une maison.
C’est !a qu’habitent les silences
Kt le pAleoubli du terrestre jour,
Et c’est là qu’entin tu commences,
Immortel amour!1
Au dtia de la porte obscure