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DE L’ATLANTIQUE AU PACIFIQUE.


à Carlton, on avait été si fort réduit que les chasseurs étaient partis munis d’assez peu de subsistance pour _tre forcés en route de manger leurs chiens. Nous do.mes donc nous estimer fort heureax d’avoir si bien échappé à la ’détresse générale.’

Les bisons se sont tous éloignés des forts, et la quantité de poisson blanc p_ché dans les lacs, et qui a formé une des ressources principales, a diminué à un tel point que maintenant il ne se passe guère d’hiver sans qu’on souffre de la famine. Cette disette est devenue si urgente, qu’elle amène la Compagnie de la baie d’Hudson à penser à établir immédiatement de vastes fermes dans le district de la Saskatchaouane, si admirablement disposé d’ailleurs pour l’agriculture et pour la production du bétail.

Les temps sont passés pour ne plus revenir, où l’on pouvait, le long de la Saskatchaouane septentrionale, vivre en abondance à l’ai_e du fusil et du filet.


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