Page:Milton - Cheadle - Voyage de l’Atlantique au Pacifique.djvu/190

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H.O


DB L’ArLAltTIQUE


ta paille, n tenait.. la maiJ1 un.monue biton. Bref, &ou&e sa personne annnD_jt un sitp !iP.T mélaDge de l’homme d’étlise et du paysan. L’accent de lOB fIe natale se faisait vivemeat MD’ tir dans sa prononciatio_ et de nombreWleS citations d’a1He&rs grecs et latins émaillaient son discours. TI se présenta à BOU en

nous faisant un petit lpucÀ flatteur à la lois pour lDi-18688 et pour nous, où il BOUS apprenait qu’il était petit-fils du célèbre évèque O’B,.., et qu’il avait pris ses grades à l’univenite de Cambridge. Nous deTions aisément comprendre combien un homme de sa naissance et de son éducation éprouvait de pWsir à faire la rencontre de deux. membres de sa chère IIBiwnilé aussi distingués que nous. il noua donnait euuite l’avis q1I’ü était homme d’habitudes paisibles et studieuses, et qu’illYlit horreur de cette existence vaphonde et dangereuse à laquelle il était maintenant condamné. Puis il nous surpri\ en BOUS disant sur nous, nos parents, amis et connaissances, presque autant que nous en savions nous-œ6mes. il n’igDOnlit Di leur personne, ni leur demeure, ni leur fortune ; famines, esperances, gotUs, partieularités : rien ne lui échappait, et il _ apprenait ce qu’il en pensait, Tout ce qu’il avançait était eJad, et ’DOUS avions beau l’interroger le plus adroitement que BOUS pouvions, nous ne réuss :ssions pas à le prendre en défaut. IDfin il se mit à nous raconter l’histoire de sa vie aventureuse.

Lorsqu’il était sorti de l’université, il s’était destiaé au wreau et s’était mis à écrire daDs les jolll’Daux. Ensuite il é&ait parti pour l’Inde, et avait publié un journal à Lahore. Ua aD ou deux après, il était revenu en Angleterre. Trouvant difficüe de s’y faire une position, il avait suivi le conseil d’un de sel Vieul amis -de collége qui s’érait établi dms la Louisianne, et J était allé chercher fortune. Bientôt il y avait obtenu la place de secrétaire chez un riche planteur, et y avait quelque temps meof une vie pleine d’aisance et d’espoir. liais les yjcissitudes de SJ carrière n’étaient qu’à leur début. La guerre civile entre le_