Page:Milton - Cheadle - Voyage de l’Atlantique au Pacifique.djvu/191

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AU PACD’IOUE.191

É&ats dB Nord et dn Sud aJ8Dt 6claté, le paisible M. 0’8… avait été tiré de lei,dvea de repos et de sécurité par le bruit et la confusion des pdparatifs mili&ain :s. Déjà fort aJarmé par ceü6 penpective des hOiillités, II ae ceuait p88 d’espérer qu’on Je mnaidérerait mmme uempté du service. liais 110 jour 80n ami le plaateu était venu à lui, plein de joie et d’émotion, et, lui donnant WI8 eerdiale pope de DUÜJ1, lui avait tenu ce langage :. lion cher Il. 0’.1…, permet&u-moi de vous otrrir mes féli.ci\MioDs de tout mon C8ur aur l’h0ll8eUl’ qu’on vient de vous faire ; VOUi a"8Z, à Yunanirnitil, été élu capitaine de la garde nationale. »

Le DDUveau capitaine l’éWt senti frappé d’horreur. Son imagination n’apercenit plus que les baïonnettes effiléef dirigées contre IOn abdomen, et que le couput des sabres jetant des éclairs en àescendaut sur son crine ; &es oreilles eft’raY_8 entendaient déjà le sift1ement des balles et les tçlosioDs des C&DODI et des fD8ill ; il n’avait plus sous !es yeux que les blessures, les spasmes de Yagonie et la mort. Balbutiant quelques remerctments qui parurent au méridional assez froids pour la circoostance, il échappa à son ami désappointé et fit secrètement des priparaüfs d’_vuion. La nuit mArne il pra le peu d’argent qu’il avait BOUS la JYin, et abandonnant tout ce qu’il possédait d’ailleurs, II se mit à fuir l’honneur qu’on lui destinait. Il réussit à passer les frontièrea, et parvenu dans les États du Nord, il y ohûnt une plaœ de professeur clasaiqne daDa un coll.. Mais c’ébW UBe ÏDstib1Üon qui n’avait d’autres fonds que les IOUScriptill8& volontaires, Elle \omba sous la pression de la guerre ; on en ridaisit le nombre des professeurs, et la position de M. O’Be.. s’en alla à )’au-l’eau. Il jeta J’ancre quelque temps près de Saint-Paul, dans le Minnesota, puis il se rendit au fort Garry, avec l’intention de fonder une école dans l’établissement de la Rivière Rouge. Mais les métis se souciaient médiocrement du grec et du latin, et ils n’apprécièrent pas, comme ils meri