Illa
DE L’ATLANTIQO.B
CheadIe, qui avait l’habitude de les aUendre d&na un eodroit favorable à poser le bine. Ils maudiuaient sa folie qui les avait entratnés si loiD ; enfin ils s’arr6tèrent désespérée et atteD. dirent, convaiDCUI que Cheadle s’était ’Pri. Ce n’état. pu l’avis de M. 0’8.. Milord, disait-il à lIilton, vous pouvez tire certain que le docteur a rencontré les ours. Je l’ai averti à plusieurs reprises qu’il y avait imprudence à s’en aller seul ainsi. It ce
matin m_me, vous l’avez enteDdu, je lui ai recommandé de prendra garde’ lui et de mettre une balle dans cbacuD des ca. nons de son fusil ; mais il s’est moqué de moi, et elt parti avoc son arme au repos, négligemment.jet6e lUI’ son épaule. Vouen voyez à présent les terribles coDJéquenees. Je ne mets pu en doute qu’il a été surpris par ces trois ours et déchiré ea morceauI, ce pauvre garçon 1. Heureusement, les IOmbl’8l prophéties de M. 0’8. ue tardèrent pas à être démenties par l’arrivée de l’absent. Cbeadle, en traversant une série de marais,
avait perdu sa route et ne l’avait retrouvée qu’avec a&ael de difficulté. Et comme, pendant ce temps, nous étions pua6s en avant, il lui avait fallu suivre notre piste avec une iDfatipble perséovérance.
Dans cette aprè&-midi, nous trouvâmes un 801 plu farme,
bien que couvert encore de sapins rapprochés et de fousn de chêne et de hêtre, où l’on enfonçait jusqu’aux chevi1lel. Une marche allez courte nous conduisit aux rives da. lIac Leod, où nous camptmes pour la nuit.
Le Mac Leod est une belle rivit’ !re qui a eo.viron cmt ciD
quante mètres de large. Il roule ses eau claires et peu pr0fondes, comme la Pembiœ, sur un lit de rocs et de caillou. La Pembina, à l’endroit où nous l’avionl pa.", l’est coupé un eanal dans des strates molles, qui ont formé cie. deux cc*I UD4 ! falaise perpendiculaire. Le lIac Leod, au contraire, a dei rives plus évas6es, qui s’élèvent assez roides, mais non dans le sens vemeal, à une plus grande hauteur, et que m6te11t de riches
_
