troublent et vous arrêtent dans le chemin qui vous mène à la vertu ; égaré et asservi par leurs charmes, leurs discours insensés vous entraînent, et vôtre intelligence, qui se déprave, vous conduit à des actes fous et honteux, qui n’aboutissent qu’à la ruine ; le plus habile pilote doit nécessairement faire naufrage lorsqu’un semblable timonier se tient près de lui au gouvernail.
Il est le favori du Ciel celui qui trouve cette chose rare, une femme vertueuse, conspirant avec lui au bonheur domestique. Heureuse est cette maison-là et doux le chemin qui la mène à la paix ; mais la vertu qui rompt tous les obstacles et qui sait repousser toutes les tentations est celle-là aussi qui resplendit davantage et qui doit trouver là-haut le plus favorable accueil.
Aussi Dieu, par une loi universelle, donna-t-il à l’homme un pouvoir despotique sur la femme qui lui doit le respect, et de ce droit il convient que, ni pour son sourire, ni pour ses larmes, il ne se départisse pas un instant. C’est ainsi qu’il empêchera le désordre d’envahir sa vie entière, et que, réprimant les usurpations de la femme, il ne. se laissera ni gouverner, ni effrayer par elle. Mais ne convient-il pas que nous nous retirions, je vois d’ici un orage.
Souvent les beaux jours appelèrent et le vent et la pluie.
Celui-ci nous apports un autre genre de tempête.