Voyons… tu le sais bien…
C’est bon…
Où vas-tu ?
Puisque cela te gêne… je vais fumer ailleurs… je vais fumer dans le jardin…
Reste ici, je t’en prie… Je n’aime pas être seule, le soir, sur la terrasse…
Ma chère, tu avoueras que je suis patient… que je fais tout ce que je peux, que je fais l’impossible même, pour te bien soigner, pour respecter tes manies… tes lubies… J’impose à mes habitudes, à mes goûts, à mes besoins, à toute ma manière de vivre, des sacrifices quotidiens… des sacrifices énormes…
Ah !
Énormes, oui… et je le répète, quotidiens… Tu le reconnais toi-même, quand tu es raisonnable… Mais enfin, il y a une limite à tout… Et, véritablement, tu abuses de mon dévouement et de ta position…
André… reviens… Je ne t’ai pas vu de toute la journée… Je n’ai vu personne, de toute la journée… Toute