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Page:Mirbeau - Théâtre III.djvu/32

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D’Auberval

Alors, le billard ?

Courtin

Il tient sans doute un peu des deux…

Biron, interrompant.

Qui a gagné ?

D’Auberval

J’ai perdu… les deux parties.

Biron

J’en étais sûr… Jeune homme, vous n’êtes pas de force. (Se levant et tapant sur l’épaule de Courtin.) Voilà notre maître à tous.

Courtin

Comme vous êtes aimable !

Thérèse

Mon ami, il est en veine d’amabilité.

Elle s’éloigne. D’Auberval la suit en causant.
Courtin, redescendant, à Biron.

Tout de même, d’Auberval fait des progrès.

Biron, se retournant, regardant Thérèse et d’Auberval par-dessus l’épaule de Courtin.

Oui… Oui…

Courtin

Il arriverait à vous battre que cela ne m’étonnerait pas.

Biron, même attitude.

Nous verrons… nous verrons…

Ils remontent en continuant de causer.