Page:Mirbeau - Une face de Méline paru dans Le Journal du peuple, 1er mars 1899.djvu/7

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

fonctionna si correctement, où un poulet maigre et un rat vivant valaient leur poids d’or, où il n’y avait plus de gaz, plus de fleurs, plus de charbon, plus de pain, plus rien !… Plus rien !… Quelle espérance charmante, et quels regrets aussi !

Et si, par une faveur spéciale, nous pourrions, avec la protection de Méline, avoir les Relégations scélérates de Dupuy, le coup d’État de Déroulède, et la Guerre, de Coppée ; si, par surcroît, la peste voulait bien se montrer de la partie, notre bonheur serait complet !… Mais on ne peut, raisonnablement, rêver tant de bonnes choses à la fois !