Page:Mirecourt - Balzac.djvu/51

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tions de l’autre absorbaient tous les bénéfices de la plume ; le gouffre des dettes ne se comblait pas.

Ahuri par les clameurs de ses créanciers, Balzac avait des moments de tristesse profonde, que la douce affection des siens s’appliquait à dissiper.

Presque chaque soir, il dînait chez sa sœur Laure, établie à Paris avec son époux et ses deux filles.

— Voyons, mes gazelles (il appelait ainsi ses nièces), dit-il un jour en entrant, prêtez-moi du papier et un crayon… Vite ! vite !

On lui donna ce qu’il demandait.

Il passa près d’une heure, non pas à écrire des notes, comme on se l’imagine