Page:Mirecourt - Balzac.djvu/64

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la Chronique de Paris moururent entre ses mains.

Il était trop artiste.

Quand il écrivait lui-même de bonnes et consciencieuses pages, quand les Méry, les Théophile Gautier, les Charles de Bernard[1], les Chaudesaigues, les Gustave Planche répondaient à son appel et lui prêtaient leur concours, il croyait avoir assez fait pour le public. Il ne girardinisait pas ses lecteurs ; il regardait comme indigne de lui-même et de sa gloire de recourir à toutes les promesses mensongères de l’affiche, à toutes les bourdes de l’annonce.

  1. Balzac, pour s’attacher cet écrivain, paya trois mille francs que celui-ci devait à la Revue de Paris, alors dirigée par M. Buloz.