Page:Mirecourt - Balzac.djvu/92

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gieuse de renvois et de surcharges leur travail de la veille, ils se croyaient en face du chaos. C’était un rayonnement bizarre, un véritable feu d’artifice, dont les fusées se croisaient, s’enchevêtraient, tournaient à droite, revenaient à gauche, descendaient, montaient, se heurtaient et leur donnaient le vertige.

Dans chaque traité qu’ils passaient avec leurs patrons, ils spécifiaient, comme clause rigoureuse, qu’ils n’auraient pas, journée commune, plus de deux heures de Balzac.

Toutes ces épreuves du maître ont été conservées et se vendent à prix d’or.

Nous ne terminerons pas cette biographie sans mettre le lecteur en garde contre