Page:Mirecourt - Gavarni.djvu/71

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À cette époque, il était fort bel homme.

Nous ne savons plus quel atelier de parfumerie s’avisa de choisir son portrait comme enseigne, après l’avoir calqué sur une étude prise aux Beaux-arts de Curmer. Bientôt le célèbre artiste eut l’agrément de se voir, à chaque étalage de parfumeur, collé aux pommades, aux savons et aux cosmétiques.

Tout en faisant les dessins du Charivari, de la Caricature et du Figaro[1],

    autres petits romans de Gavarni. Un éditeur, en ce moment, s’occupe de les réunir et d’en publier une seconde édition.

  1. Trois dessins par jour, à quarante francs le dessin. Gavarni dessine avec une rapidité merveilleuse, travaillant toujours debout et en fumant la cigarette. Il a un pouce couleur de bistre et complètement rôti.