Page:Mirecourt - Louise Colet.pdf/24

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achève la pièce à haute voix, et s’écrie :

— Mais ces vers sont ravissants, madame ! Vous avez le souffle lyrique de Victor Hugo, avec une forme plus pure et plus sévère.

Louise s’inclina toute confuse devant cet éloge qu’elle était loin d’attendre, et pour lequel nous ne chercherons pas noise à Ricourt. On comprend l’exagération en pareille circonstance.

La galanterie en a fait dire bien d’autres.

— Quoi ! monsieur, balbutie-t-elle, vous les trouvez dignes d’être insérés dans l’Artiste ?

— Oui, madame, répond notre aimable rédacteur en chef, et l’Artiste, je vous le