Page:Mirecourt - Thiers, 1854.djvu/38

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Notre ban Allemand est aux anges.

Son cher avocat, si malheureux et si dénué de ressources, passe à un état voisin de l’opulence. Il a changé sa chambre d’hôtel garni contre un appartement très-confortable, s’habille chez Humann, porte des bottes vernies, dîne au café Riche et se montre tous les soirs au balcon de l’Opéra.

C’est à merveille,

Mais Schubart, qui n’a plus un centime en poche, comprend qu’il doit enfin s’occuper un peu de lui-même. Il va frapper à la porte de son ami, pour lui demander quelques conseils et un coup d’épaule.

Le domestique de M. Thiers (Schubart est tout ébahi de trouver à M. Thiers un