Page:Mirecourt - Thiers, 1854.djvu/72

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de cabinet qui survinrent, Thiers rejeta constamment la présidence de Guizot, et celui-ci n’accepta jamais celle de Thiers.

On était obligé de leur donner un homme de paille, aux flancs duquel tantôt l’un, tantôt l’autre mettait la torche.

Enfin le roi comprit que ces deux chevaux, attelés ensemble, le jetteraient dans un précipice. Il résolut de ne leur confier qu’alternativement la conduite du char de l’État.

De cette façon, il arriva plus lentement, mais aussi sûrement à la culbute.

Quand Guizot conduisait, Thiers se faisait mouche, et le temps qu’on employait à le chasser retardait la marche du véhicule.

Quand Thiers était attelé, Guizot se